Levé 7h15, je prépare
discrètement les derniers préparatifs, j’engloutis rapidement mon bol de
céréales, une courte douche, et c’est partit !
Muse, suivit de Tryo nous
accompagnent durant le long chemin. Nous sommes impatients comme de vrais
gamins, nous avons hâte d’en découdre avec ce fameux lac, et on finit enfin par
arriver. Allez hop, on détache la barque, on la met à l’eau, le matériel
dedans. On commence à prendre le large sous un soleil radieux, une température
agréable, et une eau cristalline. Un paysage de rêve : je n’ai même pas
commencer à pêcher, que je rêve déjà d’y revenir !
Ne connaissant absolument pas le
lac, je laisse mon ami me guider durant toute la partie de pêche, avec ces
maigres connaissances. On décide de commencer par les criques de la berges d’en
face, mais quelques carpistes occupe déjà de nombreux postes.
On arrive finalement à approcher les herbiers. La zone est
plutôt envahit, on décide de commencer au spinner. A peine le temps de faire 5
lancés chacun, je prends contact avec le premier poisson, une joli perche bien
gourmande
Premier poisson avec spinner maison !!
Un petit release, et on continu
en explorant le long des herbiers. Un banc de perches qui suit (raté car je ne
faisais pas attention), et enfin une attaque de brochet pour mon ami. La
journée commence bien, je la sens bien cette pêche !
Mais peu de temps plus tard, ce
lac insaisissable va nous jouer un tour : les nuages arrivent, le vent
commence à souffler, et la température chute. On aura beau essayer de peigner
les bordures, en slalomant entre les carpistes, aucune touche jusqu’à midi.
Sonne l’heure du repas. On s’échoue sur une crique (crique
où d’ailleurs gisait le cadavre d’une carpe 15+ !!), on expédie nos
sandwichs, et on va explorer les berges alentours à pieds, car le vent ne nous
permet pas de prospecter convenablement tous ces postes. Je monte un gros
poisson nageur articulé, mon ami au spinner, mais aucune touche… Aie, on
commence a avoir de sérieux doutes…
Changement de tactique : mon
ami branche l’échosondeur, on part vers le large, opération verticale !
Après 100m de parcourut à la rame (il fallait économiser les batteries du
moteur), on n’aura vu qu’un fond plat et uniforme, et 3 « petits
poissons » : allez, on oublit la verticale, on retourne sur les
berges. Cette fois ci, un peu avant mon premier poste.
On passe aux leurres
souples, on remonte tranquillement la
berge, en explorant les herbiers, le soleil refait quelques apparitions
fugaces, le vent se calme, mais le plus important, on enregistre des
touches : les petits brochetons sont là, et ils ont faim !! On rate
de nombreuses touches, que ce soit au ferrage que décroché lors du combat, mais
je finis finalement par sortir le premier bec, qui devait faire facile… ces
30cm !! Je le relâche rapidement, et on continu notre exploration.
Quelques touches ratés encore, et
on décide de nouveau de mettre pied à terre, afin d’explorer une superbe
crique. Une attaque de raté pour mon ami, et c’est tout. Seraient ils de moins
en moins actif ?
On reprend la barque, et la pluie
commence à se mêler au vent qui reprend : de nouveaux, les conditions ne
sont plus favorable. On redescend vers le poste de départ. Les averses
alternent avec le soleil, on retrouve quelques brochetons actifs, de nouveaux
des touches ratés, jusqu’au moment où je finis par enfin en piquer un ! Ce
n’est pas trop tôt !!
Enfin !!
On repart, le même scénario
reprend, avec beaucoup de ratés, mais mon ami finit finalement par lui aussi
sortir un brocheton d’une trentaine de centimètres : ils sont pas bien gros, et pourtant ils
hésitent pas à attaqué son gros LS !!
On arrive sur un spot
magnifique : à l’abris du vent, des herbiers somptueux, , une eau
cristalline qui nous permet de voir le fond dans 2 mètres d’eau. Bref, on
le sens bien cet endroit. On s’applique à peigner les herbiers à différentes
hauteurs d’eau. Je passe au spinner maison, je le jette à ras d’un herbier, et
le laisse descendre au fond. Je fais une petite tirée, je regarde brièvement le
leurre de mon ami, et quand je regarde en direction de mon spinner… je ne vois
plus la tache brillante que je suis censé voir, mais une (petite^^) poutre
sombre posait sur le fond ! Ferrage, je dis à mon ami que c’est plus
sérieux, je remonte tranquillement le poisson, et il se décroche !! Juste
ce qu’il fallait de temps pour comprendre que c’était un peu plus gros que ce
qu’on a depuis le début. On fait le tour de l’herbier, j’anime mon leurre, et
un brochet de 40 me fait une superbe attaque en visuel. Décroché… Décidément,
je commence à avoir sacrément les boules !!
Je continus à pêcher de la même
façon : je lance à ras de l’herbier, j’attends un peu, puis j’anime. Et
puis, en lançant à ras du même herbier, à peine le temps de faire deux tirés,
je sens une petite touche timide. Ferrage, et je sens que je suis de nouveaux
avec un poisson un peu plus intéressant. Un court combat assez intense, pour un
brochet qui doit avoisiner les 50. C’est pas un monstre, mais ça commence à
devenir intéressant !
Efficace le spinner maison non?
Et puis, c’est l’heure de
rentrer. Il nous reste 20 minutes, on continus de pêcher 5 minutes tout en
remontant, sans succès (excepté la vue d’un petit brocheton qui nous aura fait
de superbes acrobaties alors qu’il chassait un petit poisson), et soudain sans
prévenir, le vent se lèvent, la pluie tombe, des grosses vagues se forment. On
retrousse les manches, et on commence à pagayer, car le moteur ne suffit pas
pour lutter contre le vent. On arrive tant bien que mal à rentrer. Finalement,
on a eu de la chance pour ce qui est du temps !!
Au final, un maigre résultat au
vu du nombre de touches, mais je rentre plus que satisfait, pour ma première
pêche en barque, et qui plus est sur le fameux lac du diable !
Comment ta fait ton spinner????
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